Bataille de Palmyre (2015)

Bataille de Palmyre
Description de cette image, également commentée ci-après
Une vue du site archéologique de Palmyre en 2007.
Informations générales
Date 13
Lieu Tadmor, Palmyre et Al-Soukhna
Issue Victoire de l'État islamique
Belligérants
Drapeau de la Syrie République arabe syrienne Drapeau de l'État islamique État islamique
Commandants
• Haydar Asaad † • Abou Leith al-Saoudi
• Abou Malek Anas al-Nachwan †
Forces en présence
inconnues 2 000 hommes[1]
Pertes
300 morts au moins[4]
~ 750 prisonniers (dont 150 exécutés)[3]
180 morts au moins[2],[5]

Civils : 75 morts au moins[2],[3]
(dont 67 au moins exécutés par l'État islamique)[3]

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 34° 33′ 36″ nord, 38° 16′ 02″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Bataille de Palmyre

La première bataille de Palmyre a lieu du 13 au pendant la guerre civile syrienne. Elle oppose l'État islamique et les forces gouvernementales syriennes et s'achève avec la prise, par les djihadistes, de la ville de Tadmor, dans le gouvernorat de Homs, à l'est de la Syrie[6].

Le , l'État islamique, profitant d'un redéploiement des troupes de l'armée syrienne au nord-ouest du pays, lance une offensive dans le désert syrien, au sud-est du pays. Le mouvement vise l'oasis de Palmyre et s'attache tout d’abord à contrôler Al-Soukhna qui en commande l'accès. Cette dernière ville tombe aux mains des djihadistes le 14 mai et le même jour, Palmyre subit un premier assaut, repoussé le 17 mai. Le 20 mai, les djihadistes lancent un deuxième assaut et s'emparent de la ville le lendemain. C'est la première fois que ce groupe s'empare complètement d'une ville de cette taille tenue par l'armée syrienne[7].

Avec cette offensive, les objectifs de l'État islamique sont multiples. L'organisation met la main sur deux champs gaziers[8], par ailleurs Palmyre constitue un nœud routier stratégique au centre du pays[9], et sa prise permet d'assurer une continuité territoriale avec les positions détenues par l'EI en Irak[8]. Avec cette victoire, elle se rapproche de Homs et de Damas, elle isole encore davantage la garnison de Deir ez-Zor et s'empare d'un vaste arsenal de matériel militaire qui lui permet de tenir pendant plusieurs années[10],[11],[8]. L'EI accroît aussi fortement son aura médiatique en libérant la prison de Palmyre, considérée comme la plus terrible du régime syrien, ce qui lui permet d'asseoir son influence sur les groupes salafistes locaux[8],[10]. D'autre part, en prenant à titre accessoire le contrôle du site archéologique de cette même ville, classé au patrimoine mondial, elle permet d'augmenter son audience au sein de la communauté internationale, dans une optique de provocation visant à internationaliser le conflit[8],[12].

  1. Robert Fisk, « Syrian civil war: Can Assad's regime survive the onslaught from Isis and Jabhat al-Nusra? », The Independant, (consulté le ).
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées AFP2
  3. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées OSDH5
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  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées OSDH4
  6. « Prise de Palmyre par l'EI : les jours du régime de Damas sont "comptés" ? », Europe 1, (consulté le ).
  7. Anne Barnard, « ISIS Strengthens Its Grip on Ancient Syrian City of Palmyra », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  8. a b c d et e « i-télé : "Libérer la prison de Palmyre, c'est marquer un coup médiatique" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées NYT
  10. a et b « L’État islamique (EI) attaque-t-il la cité antique de Palmyre pour ses ruines ? - SYRIE », sur Youtube, FRANCE 24, .
  11. « Pourquoi Palmyre est-elle une position stratégique pour l'Etat islamique ? », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Alexis Orsini, « "Le but de l'Etat islamique est de nous entraîner dans une guerre au sol" », L'Obs, .

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